Le compositeur invité de l’Opus 44 — Nicolas Bacri,

Nicolas Bacri commence par l’apprentissage du piano à l’âge de sept ans puis complète sa formation par l’étude de l’harmonie, du contrepoint, de l’analyse musicale et de la composition avec Françoise Gangloff-Levéchin et Christian Manen puis, de 1979 à 1987, avec le compositeur d’origine allemande Louis Saguer. En 1980, il entre au CNSM de Paris où il recevra l’enseignement de Claude Ballif, Marius Constant, Serge Nigg et Michel Philippot. Il quitte le Conservatoire avec le premier prix de composition en 1983 et devient, pour deux ans, pensionnaire à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) non sans avoir étudié en privé, la technique de la direction d’orchestre avec Jean Catoire, disciple de Léon Barzin. Il a en outre participé aux Masterclasses de Franco Donatoni et Brian Ferneyhough organisées par le CNSM de Paris en 1983 et reçu les conseils de Gilbert Amy, Elliott Carter, Henri Dutilleux et Emmanuel Nunes.

En 1987, Radio-France le nomme au poste de délégué artistique du service de la musique de chambre. Il abandonne cette activité en 1991 pour se consacrer de nouveau entièrement à la composition en devenant pensionnaire de la Casa de Velasquez (jusqu’en 1993). Soutenu par la Fondation d’entreprise du Crédit National (aujourd’hui « Banque populaire ») de 1993 à 1996 il réside à La Prée (Indre) à l’invitation de l’Association culturelle « Pour Que l’Esprit Vive » de 1993 à 1999 et remporte de nombreux prix parmi lesquels le Grand Prix de l’Académie du disque 1993 et plusieurs prix de la S.A.C.E.M. et de l’Académie des Beaux-Arts pour l’ensemble de son œuvre.
Premier compositeur invité de l’Orchestre Symphonique Français (direction Laurent Petitgirard) il a été nommé « compositeur en résidence » à l’Orchestre de Picardie par Louis Langrée pour lequel il a écrit ses Quatrième et Cinquième Symphonies, puis par Xavier Delette pour lequel il a écrit sa Cinquième cantate, créée et enregistrée par l’Orchestre de Bayonne-Côte-Basque où il réside de 2001 à 2006. De 2005 à 2011 il est professeur d’orchestration au Conservatoire/Haute école de musique (HES) de Genève où il réside de 2006 à 2007. Compositeur associé de l’Ensemble orchestral de Paris (2009-11) et compositeur en résidence du Festival des forêts (Compiègne) (2010-12), il réside en Belgique depuis 2007.

Depuis la création de son premier Concerto pour violon (op. 7) lors de la série de concerts à Radio-France « Perspectives du XXème Siècle » (1985), programmée par Harry Halbreich, Nicolas Bacri a reçu des commandes de Radio-France, du Ministère de la Culture et de nombreux orchestres, solistes et festivals français et internationaux.

Outre en France (Salles Pleyel, Gaveau, Radio-France, Théâtre des Champs Elysées) ses compositions ont été présentées en Allemagne (Radio de Hambourg, Jenaer Philharmonie), en Arménie (Erevan), en Australie (Queensland Conservatory, Brisbane), en Autriche (Musikverein Vienne, Salzburg Festival), en Belgique (Bozar Bruxelles, Singel Anvers), en Bulgarie (Festival de Varna), en Chine (Beijing Modern Music Festival, Beijing NCPA), à Chypre (Nicosie Recital Hall Chrysaliniotissa), Corée (Seoul Art Center), au Danemark (Musée d’Art Moderne Copenhague), en Espagne (Auditorio Nacional Madrid), aux États-Unis, en Finlande, en Grèce, en Inde, en Islande, en Italie, au Japon (Tokyo Opera City Concert Hall), en Lituanie, au Mexique, en Norvège (Gloger Festival Kongsberg), en République Tchèque, au Royaume Uni (Wigmore Hall Londres, Royal Festival Hall, Conway Hall), en Russie (25ème Festival d’Automne de Moscou), en Slovénie, en Suède, en Suisse, etc.

    Œuvres de Nicolas Bacri jouées à l’Opus 44

  • 2 extraits de la 5ème Cantate en basque « Heriozetik bizitzera » — Le samedi 26 avril
  • Capriccio Romantico pour violoncelle et piano — Le dimanche 27 avril
  • Sérénade mélancolique pour guitare : Prélude et Danse basque — Le samedi 3 mai
  • « Quatuor n°4 pour flûte et cordes Opus 166 « Variations sur 3 notes » — Le samedi 10 mai
  • Nocturne pour piano n°6 Opus 139 « Tenebrae » — Le samedi 17 mai
  • Aubade pour harpe seule (extraits) — Le dimanche 18 mai
  • 2 Motets pour chœur mixte a capella Opus 154 « Amor vincit omnia » — Le jeudi 22 mai
  • le 7ème Trio Opus 160 « Omaggio al Giovane Maestro » — Le vendredi 13 juin
  • Quatre Elégies Opus 127 (extraits) — Le jeudi 19 juin
  • Motet n°11 « Hope » pour chœur de femmes — Le dimanche 22 juin

 


Le violoniste invité de l’Opus 44 — Théotime Langlois de Swarte,

Théotime Langlois de Swarte est l’un des violonistes les plus prometteurs de sa génération. Violoniste éclectique, son répertoire s’étend du XVIIème siècle jusqu’à la création contemporaine, dans une recherche de sincérité enrichie par le jeu sur instruments d’époque. Récitaliste et chambriste chevronné, il s’est déjà produit dans le monde entier dans des salles prestigieuses comme la Philharmonie de Berlin, le Shanghai National Art Center ou encore le Walt Disney Hall de Los Angeles.

Il commence le violon à l’âge de 4 ans puis entre au CRR de Perpignan. À l’âge de 9 ans il découvre le violon baroque lors d’une master classe avec Patrick Bismuth et entre ensuite dans la classe de Gilles Colliard au CRR de Toulouse. Grâce à la Fondation Zaleski il poursuit son parcours à l’École Normale de Musique de Paris ou il intègre la classe de Devy Erlih puis celle de son successeur Igor Volochine. En 2014 il est reçu au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Michaël Hentz avec lequel il découvre en violon et musique de chambre les grandes œuvres du répertoire romantique. Ses études au Conservatoire de Paris, soutenues par les fondations Meyer et Tarrazi lui permettent de faire la rencontre de professeurs de musique de chambre tels que Vladimir Mendelssohn, Valérie Aimard, Claire Désert, Michel Michalakakos et de suivre assidument les Masterclasses du Quatuor Ebène. Il se produit en soliste avec l’orchestre des lauréats du CNSMDP, puis à l’auditorium de la Seine Musicale sous la direction de Georges Pelhivanian.

Passionné par le répertoire français de la charnière entre le XIXème et le XXème siècle il crée en 2014 avec Cameron Crozman et Paul Drouet le trio Guermantes, qui a pour vocation de récréer l’univers musical de la Comtesse Grefulhe mécène de Gabriel Fauré. Le trio se produit lors de plusieurs enregistrements vidéos et dans une tournée en Chine parcourant les villes de Shanghai, Pékin, Jinan.

Membre de l’ensemble les Arts Florissants depuis 2015, Théotime Langlois de Swarte joue aux côtés de William Christie dans les programmes de musique de chambre Salon Crozat, Cantates de Bach, Dido and Aeneas (Purcell), Actéon (Charpentier), Selva Morale et Spirituale (Monteverdi).

Issu de la jeune génération baroque, Théotime Langlois de Swarte participe aux projets d’enregistrements de l’ensemble Les Ombres (Sylvain Sartre, Margaux Blanchard), Les Nouveaux Caractères (Sébastien d’Hérin), Marguerite Louise (Gaëtan Jarry), Jupiter (Thomas Dunford, Lea Desandre).

En 2015 il fonde avec le claveciniste pianofortiste, Justin Taylor, l’ensemble Le Consort, mot qui signifie « petit ensemble instrumental d’une même famille » qui a pour vocation d’interpréter sur instruments d’époque la musique de chambre du XVIIème et XVIIIème siècle, de la sonate en trio baroque à deux violons, aux quatuors avec piano du style classique. Premier prix et prix du public 2017 du Concours International du Val de Loire, l’ensemble est en résidence à la Fondation Singer Polignac. On a également pu l’entendre sur les ondes de France Musique dans les émissions : Génération Jeunes Interprètes, Classic club, Musique matin, En pistes ! ou encore sur Radio Classique. Ensemble de renommée internationale, Le Consort se produit dans de nombreux festivals tant en France (Sablé, Royaumont, Sinfonia en Périgord) qu’à l’étranger (Alessano en Italie, Musika Raju en Pologne).
Après un premier disque live paru pour B records en 2018 enregistré au Festival de Deauville et capté par France 3, Le Consort sort en 2019 son premier enregistrement en collaboration avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik intitulé « Venez chère Ombre » pour le label Alpha Classics. Succès critique, il est notamment récompensé par un CHOC du magazine Classica. Repéré par William Christie au concours du Val de Loire et ceci marquant le début d’une grande complicité musicale, Le Consort a l’honneur d’inviter William Christie en juillet 2019 à se joindre à lui lors d’un concert évènement Le Consort and friends capté par Culturebox lors du festival 1001 notes à Limoges.

En 2018 il crée avec Fiona Mato et Hanna Salzenstein le trio Eluard. Elèves du trio Wanderer, de Michael Hentz et de Claire Désert l’ensemble fait partie des ensembles en résidence au Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron.

Lauréat de la Jumpstart Foundation, Théotime Langlois de Swarte joue sur un violon de Jacob Stainer de 1665.

    Concerts joués par Théotime Langlois de Swarte à l’Opus 44

  • FESTIVAL IN, LE VIOLON DE RAMEAU — Le vendredi 27 Juin
  • POSTLUDE, CONCERT AUX CHANDELLES « LES 300 ANS DES 4 SAISONS DE VIVALDI » — Le jeudi 18 Septembre

 


Le peintre invité de l’Opus 44 — Alixe Fu,

Alixe Fu est un plasticien franco-chinois, migrant artistique de la génération 1980. Né en 1961 à Taïwan, il eu sa première exposition personnelle à Taipei en 1983 où il finira ensuite diplômé des beaux-arts de l’Université de la Culture Chinoise en 1985. En 1987, l’artiste émigre en France.

Ses premières expositions personnelles se tiennent à New York et à Paris en 1993. Dès l’ouverture de la Taipei Fine Arts Museum en 1983, Alixe participe aux expositions majeurs des jeunes artistes taïwanais « Contemporain Art Abstrait » (1984), « Avant Garde-Installation-Space » (1985), « New Painting » (1985), « Modern Sculpture » (1985), « New Prospects for Modern Painting » (1986), « Style-22 » (1986), « New Figurative Painting » (1987), « Modern Painting Biennial » (1992/96).

En 1989 il s’installe à Paris à l’occasion des expositions « Tiananmen, je n’oublie pas » au Centre George Pompidou, et « Salon de la Jeune Peinture » au Grand Palais. En 1991, un atelier lui est attribué dans la cité de Van Gogh à Auvers-sur-Oise par le Ministre de la Culture M. Jack Lang.
En 2017 lui est confié une mission locale « Shunyi/Auvers » par la mairie d’Auvers-sur-Oise, comme Ambassadeur culturel organisant des événements internationaux aux T3 Art Museum & LYNALAB.

Alixe Fu, influencé par le mouvement expressionniste et imprégné de philosophie taoïste, de récits et de traités psychologiques, crée des œuvres où cohabitent des vagues culturelles. En 2007, il obtient un atelier à Pékin et depuis, il travaille simultanément à Paris pour un projet itinérant international.